Philomène doutait qu’elle puisse participer à l’atelier de peinture classe d’art. « Je ne suis pas bonne », répétait-elle.
Sa principale préoccupation était le fait qu’elle avait des symptômes ressemblant à la maladie de Parkinson. « Je peux à peine tenir une cuillère pour manger, comment vais-je tenir cette chose pour dessiner?, demanda-t-elle.
Malgré toutes ses craintes, elle a essayé. Son premier tableau reflétait ses mains tremblantes, mais le temps de passer au second tableau, elle faisait des lignes droites et des cercles presque parfaits.
Elle a quitté l’atelier avec un sentiment de fierté mais le plus important, elle a réalisé qu’elle avait encore un certain contrôle sur ses mains! Son rire, son sens de la gratitude et surtout ses progrès rapides m’ont profondément touchée.
Une amie très chère a appelé aujourd’hui pour savoir si j’étais de retour d’Haïti. Je le suis! Mais mon esprit est resté là-bas. J’ai passé mes derniers jours à travailler avec les aînés de l’asile communal de Port-au-Prince. Et cela m’a épaté de voir l’impact que je pouvais avoir avec un morceau de papier, quelques peintures et un pinceau. #asilecommunal
Texte original publié en anglais sur Facebook le 14 juin 2017.
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